8 Juillet 2021
64 jours, 1522 km, 200 litres d’eau tirés de la poche à eau de chaque sac, plus de 2.2 millions de pas chacun et beaucoup de larmes plus tard, nous voici sur le parvis de la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle. Quel bonheur d’arriver au bout du chemin!
Grosse émotion en arrivant sur le parvis de la cathédrale. Si nous avons vu l’édifice 6km avant d’arriver, elle s’est vite cachée derrière d’autres bâtiments et nous n’avons pu la découvrir vraiment qu’au tout dernier moment.
Ces deux mois ont été pour nous une extraordinaire expérience personnelle, humaine, familiale, physique et spirituelle au delà de tout ce que l’on pouvait imaginer avant le départ dans un formidable espace de bienveillance.
Nous vous remercions toutes et tous pour vos encouragements, vos bons mots, vos clins d’oeil et vos blagues. Tout a été lu avec grand plaisir.
Une pensée pour toutes les personnes rencontrées pendant ces deux mois et à la poignée d’amis avec qui nous terminons ce périple. Une pensée également pour tous nos accueillants, tous les soirs au cours de ces 64 jours.
Nous avons tellement appris d’eux tous et partagé le meilleur de nous mêmes.
« Et Dieu dans tout ça? » aurait dit Jean d’Ormesson!
Il est clair que l’on ne vient pas sur le chemin de Compostelle comme on pourrait faire le GR20 en Corse!
La spiritualité et la foi sont omniprésents de bout en bout dans cet environnement millénaire de foi et de culture judéo-chrétienne. Nous avons beaucoup apprécié ces rencontres spirituelles aussi bien avec des personnes de foi profonde qu’avec des lieux de culte; probablement parmi les moments les plus intenses de ces deux mois.
Le mot de la fin à travers une phrase prononcée spontanément par Fred il y a une dizaine de jours environ à Cruz del Ferro:
« Chaque larme que l’on verse sur le chemin, c’est de la place que l’on fait pour être heureux »