18 Mai 2021
Encore une belle étape sur le chemin avec un départ du gîte un peu plus tard que d’habitude pour profiter de cet endroit magique, tant venant de nos accueillants que des autres pèlerins rencontrés mais aussi de l’endroit en lui même.
Nous découvrons les premiers dolmens de la région. Astérix n’a qu’à bien se tenir, il y a plus de dolmens et autres menhirs ici qu’en Bretagne (sans vouloir vexer les bretons!).
Si nous avons été épargné par la pluie le matin, dès le moment de midi en arrivant à Cajarc, c’est de nouveau le déluge. Le centre bourg est magnifique, ancien et pittoresque. La redémarrage de Cajarc est rude, escarpé. Quelle idée de toutes ces villes et villages d’être dans le fond des vallées. Il faut a chaque fois descendre puis remonter!
Malgré la pluie, les chemins sont superbes, bien indiqués et nous longeons sur des kilomètres des murets en pierres sèches. C’est incroyable de penser aux heures carrées de travail des générations précédentes!
D’ailleurs, en parlant de nos anciens, nous apprenons que ces campagnes ont été largement abandonnées après la première guerre mondiale car trop d’hommes avaient disparus laissant les campagnes sans bras!
L’arrivée au gîte du Mas de Dalat est le bienvenu, les pieds sont trempés et les vêtements à tordre.
L’accueil d’Estelle est formidable. Ancienne pèlerine, elle commence tout juste comme accueillante.
Les autres pèlerins sont extra.
Une nouvelle belle soirée d’échanges, de partage et rires autour d’un bon repas.
Il paraît que demain, nous pourrions être épargnés par la pluie. A voir!